Sans titres - par Debwa

C'est en cherchant à être heureux,
C'est en cherchant où est le bonheur,
Qu'on finit par tomber dessus comme un malheureux,
Qu'on finit par être enfin touché en plein coeur.

Je ne l'ai pas vu venir,
Je n'ai pas soupçonné sa venue,
J'ai été prise par l'avenir,
J'ai été prise au dépourvu.

Je crois qu'aujourd'hui je suis en vie,
Je crois qu'aujourd'hui je n'envie plus.
Aujourd'hui je vois la vie en rose,
Aujourd'hui je ne vois plus rien de morose.

Tout me paraît comme sur un nuage blanc,
Tout me paraît comme dans les vagues d'un océan,
Tout me paraît comme une étoile dans le ciel,
Tout me paraît comme une simple étincelle.

J'ai fini par écouter l'album de Yael Naïm,
Elle m'inspire ces quelques rimes,
J'ai l'impression de vivre ses chansons,
J'ai l'impression de vivre dans mon cocon.

Je me sens heureuse de vivre,
Je me sens heureuse de choisir,
Je me sens heureuse de sourire,
Je me sens heureuse de vivre.

Debwa

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Touché en plein coeur, foudroyé,
Je sens un froid m'envahir,
Je sens ma respiration se couper,
Je sens ma respiration ralentir.
Je vois les feuilles tomber autour de moi,
Je sens un vent m'effleurer,
Le goût du sang, ce rouge sur moi,
La mort est venue m'emporter.
Il est trop tard pour regretter,
Les larmes ne peuvent plus couler,
L'impression d'être étranglée,
Le besoin pourtant de me racheter.
Les yeux me brûlent encore,
Le sang me revient en bouche,
C'est tout un froid qui s'empare de mon corps.
Mon souffle s'arrête enfin,
Abrège mes souffrances,
Le temps est venu pour moi de partir loin,
De quitter ce monde qui m'aura donné ma chance.

Debwa

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Tu te souviens de tous ces moments
Quand tu disais que ça ne durerait jamais assez longtemps,
Que tu ne voulais pas reprendre,
Qu'on restere encore ensemble?

Je me souviens quand tu voulais rentrer chez toi
Et que tu me proposais de venir avec toi.
Je me souviens quand tu me regardais
Et que tu me disais que c'était moi que tu voulais.

Tu te souviens de nos repas partagés,
Quand tu disais qu'ensemble on allait avancer,
Que les gens nous envieraient,
Que tout nous réussirait?

Je me souviens quand je tentais de te faire tomber,
Et que tu me laissais faire et essayer.
Je me souviens quand tu me souriais
Et que tu me vannais sur ma façon d'être.

Tu te souviens den os sorties à deux,
Quand on était jeunes, libres et heureux,
Que tu me prenais la main,
Que tu me disais doucement "viens"?

Tu te souviens de ce dernier instant
Où tu m'as dit qu'on était trop différents,
Qu'ensuite tu as voulu me rattraper?
Je regretterai toujours de ne pas t'avoir pardonné.

Debwa

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Ténèbres puissants,
Coq et vers luissants,Voilà les plus forts souvenirs
Que j'aurai de lui à l'avenir.

Cadres penchants,
Royaliste souriant,
Il a su libérer ce rire
Que j'avais perdu l'envie de vivre.

Un sourire et un baiser,
Je ne devrais pas en abuser.
Sa gentillesse et toute sa bonté
Font que je vais le regretter.

J'en profite déjà assez,
Je devrai tout arrêter,
Cesser de tant y penser
Et enfin oser.

Mais ça reste pour moi un défi,
Celui que personne n'aura choisit.
Et mon défi,
Ce sera lui.

Debwa

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Avant, elle avait l'impression
De voir une ombre passer.
Aujourd'hui, elle en est persuadée :
Ce n'était qu'une lumière de saison.

Il n'y a qu'une chose à faire
Si on veut se sortir,
Se sortir de cette déprime :
Il faut user de cet air.

L'important est de le faire.
Gardons ça en tête :
Oser dépasser l'esprit critique d'autrui,
Chercher à sortir de ce recoin tout gris.

Il faut se dévoiler,
S'aérer l'esprit et se montrer,
Ouvrir sa porte et sortir,
Aller dire bonjour et embrasser n'importe qui.

Debwa

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Déjà 7 ans que cette fille est partie,
Et aujourd'hui, Paris l'a oubliée.
Fini de passer devant ces parcs fleuris et ce Montsouris,
Place au nouveau Paris aux travaux enchaînés.

Déjà 7 ans que cette fille n'est plus que de passage
Et maintenant on l'a dit étrangère.
Finir de longer les bords de Seine messagère,
Place à ce picard carnage.

Elle n'oserait pas critiquer sa nouvelle campagne
Mais elle ose dire qu'elle veut en repartir
Pour qu'à Paris elle puisse revenir...

Paris a toujours été sa vie,
Un jour elle reviendra par ici.


Debwa

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Ce n'était qu'une fillette de 7 ans
Qui découvrait les réalités de la guerre.
Cherchant inlassablement ses parents,
Elle voyait défiler devant elle la réalité amère,
Celle qui nous fait pleurer un instant
Mais qui dure lorsque ça s'enchaîne,
Lorsqu'on ne voit plus que ça.
Elle n'avait que 7 ans cette fille là,
Et était pourtant bien endurcie..
Elle avait tant vécu après tout ce sang,
Elle avait même fini par devoir en faire autant.
Elle le savait que tout était fini,
Mais elle espérait retrouver ses parents..
Elle n'avait que 7 ans..
Ni frère, ni soeur, ni aucun parent..
Pourchassée par l'ennemi,
La gamine se planqua, dans l'^épicerie,
Mais le soldat la trouva,
Et, avec tant de sang-froid, il tira.
Ce fut là, la fin de sa courte vie,
C'est là, la fin de sa triste histoire.

Debwa

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Lorsque la nuit s'endort
Et que le jour me donne tort
Je regarde autour de moi
Et j'observe les gens sur le trottoir.
Il y a un p'tit vieux qui boit des alcools forts,
Une jeune à un arrêt de bus qui dort,
Un gros lascar qui sniffe sa musique,
Un brun un peu trop pacifique,
Une bombe qui rit trop fort,
Un macho au collier d'or,
Une petite fille qui mange une glace,
Une mamie ayant peur du chien qui trace,
Une romantique et son amoureux,
Un hystérique un peu trop heureux,
Un gamin en culotte courte et sandalettes,
Une ado aux longues couettes..

Et je vais dans les lieux publics
Dans un bistrot plein d'alcooliques,
A la préfecture bondée de gens
Tous bizarres et parfois surprenants,
Un magasin où la caissière prend son temps,
Et quand le beau temps arrive au printemps
On peut voir dans les parcs les amoureux
Collés comme pour un jeu
Qui se bécotent à en avaler leur langue,
Une gamine qui se met du gloss à la mangue
Avant que son rancard ne rapplique,
Une mère racontant des histoires féeriques
A sa gamine d'à peine 4 ans,
Un étudiant qui lit silencieusement,
Une mamie qui donne à manger aux pigeons,
Un chien qui a piqué un jambon,
Un jeune homme qui dessine trop bien,
Un p'tit gars qui pleure pour un rien,
Une femme qui se prend pour une vedette,
Et une ado qui perd sa salopette..

Et devant le cinéma,
J'ai même vu une bande de gars
Qui ne faisait que matter les jolies filles
Rejoignant leur famille,
Une mamie qui va voir un film romantique,
Un couple paraissant un peu trop lubrique,
Un chat essayant d'amadouer une petite fille,
Un ado en pleine mue,
Un monsieur au nez tordu,
Une jolie femme très chic,
Deux jeunes à la relation platonique,
Un mec assis attendant sa copine en rêvassant,
Un blond gaillard à la carte étudiant..


A côté de tous ces gens,
J'ai un drôle de sentiment,
C'est vraiment étrange de ressentir ça,
C'est-à-dire que j'ai l'impression d'être moi..
Et si j'échangeai ma paire de basket
Avec des chaussures pour faire la fête ?
Et si j'échangeai mon jean bleu
Avec pantalon un peu mieux ?
Et si j'échangeai mon t-shirt orange et gris
Avec un haut plus sexy ?
Et si je m'échangeai pour un soir..
Rien qu'un soir.. ?


Debwa

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Le temps me paraît long
Je ne sais plus trop ce que je fais de bon.
J'ai envie de tout foutre en l'air
Et de me rouler par terre.
J'ai envie de dire adieu à la populace
Et partir là où il n'y a pas de tâtasses.

Le temps me paraît lent
Je ne sais plus trop ce que j'ai fait il n'y a pas si longtemps.
J'ai envie de faire des projets
De dire tout ce que j'ai.
J'ai envie de prendre l'hélicoptère
De visiter la vieille Angleterre.

Le monde me paraît chiant
Je ne sais plus ce que j'en pense.
J'ai envie d'un amoureux transitoire
De mots d'amours provisoires.
J'ai envie d'amour éthylique
De virer au diabolique.

Le monde me paraît lourd
Je ne sais plus où trouver l'amour.
J'ai des étoiles dans les yeux
Et dans le cœur trop de nœuds.
J'ai fini par comprendre la voix
Et fini par comprendre sans toi
Que maintenant c'est fini
Et qu'il est temps de repartir.

Debwa

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Rien que de voir cette pluie tomber
Rien que de te voir t'éloigner
Mon coeur se ressert
Tel un étau de travers.
Quand ma folie sera passée
Quand tu seras partie pleurer
Là je verrai enfin de quoi je suis capable.

Ouvres ton âme, laisses moi entrer,
Ouvres ton coeur et laisse le m'emporter.
Tout autour le monde deviendra rose
Et nous écouterons ensemble Rose.
Ne cherches pas si loin
Et écoutes mon chagrin
Un jour ce sera mon tour
De te voir pleurer ton amour.
Là je verrai enfin de quoi tu es capable.


Debwa

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C'est les vacances,
J'ai le temps
je vous avais promis,
Et pourtant..
Ma tête est tellement pleine de questionnements
Que je n'ai plus de place à l'écriture.
Je sature ce que je suis devenue.
Je ne sais plus où j'en suis
Je ne sais plus si ce que je suis
C'est du bon ou du mauvais.
Meilleur qu'avant
Mais différemment
Je suis devenue un brin de cata,
Même un sac de cata
Qui s'appelle Déborah
Et qui ne fait qu'encombrer le monde
De toutes ses questions.
Ma tête est plein de souvenirs
Et de bons moments à venir
Et surtout ceux à revivre,
Mais je n'arrive plus à écrire rellement,
J'ai du mal à faire un poème doux et lent,
Je mets tout en vrac comme ça,
Parce que ma tête s'y perd là.
Depuis quelques jours je vis de fabuleux moments,
Des moments inoubliables, vraiment.
Mais où je trouve la force de tenir?
Je commence enfin à revivre
Mais parfois l'envie me prend
D'aller me suspendre,
D'aller m'accrocher la tête en bas
Et de réfléchir un moment à ça.
Je ne sais pas comment je fais pour devenir ceci,
Je ne supporte plus toujours ce que je suis,
J'ai du mal à vivre avec.
Parfois l'envie me prend
de dire aux gens ce que je pense,
Parfois l'envie me prend
D'essayer de le dire gentiment,
Parfois l'envie me prend
De leur dire ce que je ressens,
Que ce soit gentil ou méchant.
Je sais pas si j'ai envie de le faire,
Et poutant je me sens si bien dans cet air frais..
Je sens ce souffle chaud dans mon cou,
Je sens ces naseaux dans mon cou,
Je sens ce souffle chaud sur mes bras,
Je sens comme ça me fait du bien tout ça.
Mais je ne sais plus trop où aller
Après tout ce qui s'est passé..

Debwa