Le keffieh...

Et puis chacun reste braqué sur ses positions, ce qui n'arrange rien !

Stratégos a écrit:

Bah accessoirement dans ce débat, c'est pas vraiment de la Palestine libre que l'on devrait parler mais de la reconnaissance d'Israël comme un pays ...

Difficile de parler d'Israël sans parler de la Palestine, et vice versa. En plus au moins Israël existe.
Et la question qui reste en suspens : peut-on soutenir l'existence de la Palestine ET d'Israël..?

Bah on peut ne choisir ni le blanc ni le noir et aimer le gris, non ?

Dans les temps anciens,l'Eternel promit à Jacob-Israël la terre des cananéens,et la livra,sous la conduite de Moïse,aux mains du peuple élu,qui s'y installa par le droit des armes.Après des siècles de rupture,la boucle est enfin raccordée,où est le problème?

Ah le manichéisme c'est terrible... Je persiste à dire que je soutiens autant l'existence d'un Etat d'Israël que celle d'un Etat de Palestine. Et même je soutiens l'idée que les deux peuples peuvent vivre ensemble!!

Il doit bien y avoir assez de place pour tout le monde...

Merci mon cher navet de me soutenir ^^ Et au fait quand je te klaxonne en voiture tu pourrais me faire signe qd même!!

Je me fais klaxonner une dizaine de fois par semaine,j'ai pris l'habitude de ne plus me demander quel est la face d'huître qui me fait l'honneur de me manifester sa présence...

Lou a écrit:

Merci mon cher navet de me soutenir ^^ Et au fait quand je te klaxonne en voiture tu pourrais me faire signe qd même!!

Moi qui pensait que tu étais plus du genre à l'écraser..

The Dark Knight a écrit:

Lou a écrit:

Merci mon cher navet de me soutenir ^^ Et au fait quand je te klaxonne en voiture tu pourrais me faire signe qd même!!

Moi qui pensait que tu étais plus du genre à l'écraser..

Mais je ne suis qu'Amour moi!!

Je trouve ça moyen de créer un état de toute pièce au XIXe siècle.
Je trouve ça moyen de créer un état avec comme fondement la religion : je ne supporte pas les théocratie.
Je constaste que les Juifs ont toujours été persécuté.

Je suis né en 1987 donc je ne vais pas revenir sur la création ou pas d'Israël.
Ce qui est certain c'est que maintenant que cela est fait. Je ne vois pas en quoi il faut trancher pour l'un ou pour l'autre et encore moins en quoi c'est un débat gauche ou droite. Je suis persuadé que les deux sont viables mais pour cela il faut savoir prendre sur soi et être tolérant. En outre, bien que la communauté internationale doit avoir un certain droit de regard, cela doit rester une question Israélo-palestinienne.
Par ailleurs, si la situation est telle aujourd'hui c'est en grande partie à cause des pays limitrophes. Israël ne devait pas contrôler autant de territoires. Les autres pays ont joué aux malins : ils ont fait la guerre, ils l'ont perdu. Ils doivent assumer ...

Le gros problème c'est que les territoires sont disséminés et que donc c'est une cohabitation de tous les instants qui doit exister. Par ailleurs, il y a un fort taux d'inégalité mais il faut dire ce qui est : les Juifs ont créé un état de toute pièce et ont brillamment réussi. Construire un mur a été une connerie monumentale parce que cela exacerbe les tensions. Continuer à construire des colonies est impensable et il faut que cela cesse pour qu'il puisse y a voir un accord de paix.
L'ONU et surtout les Etats-Unis doivent s'impliquer : pourquoi les Etats-Unis parce que ce sont eux qui ont le plus de poids sur Israël. Dans le même temps, la ligue des pays arabes doit faire pression sur les autres pays pour arriver à une normalisation de la situation.

La solution miracle serait que la religion ne soit plus le principal enjeu : mais là on ne peut que rêver. Pour moi la religion ne doit exister que dans la sphère privée et surtout ne jamais arrivé dans la sphère public, c'est-à-dire la politique.

Stratégos a écrit:

La solution miracle serait que la religion ne soit plus le principal enjeu : mais là on ne peut que rêver. Pour moi la religion ne doit exister que dans la sphère privée et surtout ne jamais arrivé dans la sphère public, c'est-à-dire la politique.

Pour moi le problème n'est pas que religieux... Je pense qu'il y a aussi une question de souveraineté et surtout de ressources.

Citation :

C'est l'histoire d'un vieux rêve, une utopie pour certains, une évidence pour d'autres, qui remonte lentement des profondeurs de l'Histoire. Alors qu'Israël célèbre en fanfare le 60e anniversaire de sa création, un nombre croissant de Palestiniens, échaudés par le surplace du processus de paix, plaide désormais pour l'établissement d'un Etat unique sur l'ensemble du territoire occupé aujourd'hui par Israël, la Cisjordanie et la bande de Gaza. Une structure binationale où juifs et arabes cohabiteraient sur un pied d'égalité.

Oussama Ben Laden vilipende le soutien occidental à Israël

Le chef d'Al-Qaida, Oussama Ben Laden, s'en est pris aux dirigeants occidentaux pour leur participation aux fêtes du 60e anniversaire de la création d'Israël, dans un message audio sur Internet qui lui a été attribué, vendredi 16 mai. "La participation de dirigeants occidentaux aux célébrations des juifs confirme que l'Occident soutient l'occupation odieuse de notre pays (la Palestine) et qu'il se place dans la même tranchée d'Israël contre nous", a déclaré le chef d'Al-Qaida.

Dans cet enregistrement intitulé "Les causes du conflit au 60e anniversaire de l'Etat d'occupation israélienne", Oussama Ben Laden réaffirme que les musulmans ne doivent renoncer à "aucun pouce de la Palestine". - (AFP.)
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"L'Etat unique existe d'ores et déjà sur le terrain", affirme Hazem Kawasmi, un économiste de Jérusalem, à la pointe de ce débat qui gagne en importance dans les cercles intellectuels et politiques des territoires occupés. "Avec les colonies, le mur et les check-points, les Israéliens ont tué toute possibilité de créer un Etat palestinien. Le modèle "un homme, une voix" est pour les juifs et les Arabes une solution "gagnant-gagnant", la seule à même d'éviter un bain de sang", ajoute-t-il. Jeudi 15 mai, jour de commémoration de la "Nakba" (la "Catastrophe", nom donné à l'exode forcé de 700 000 Palestiniens lors de la création d'Israël en 1948), Kawasmi et une trentaine d'autres compatriotes ont ainsi publié à Jérusalem un manifeste en faveur de l'Etat unique.

Bien que marginale et évidemment inaudible pour la quasi-totalité des Israéliens, cette initiative n'est pas pour autant isolée. Dans la bande de Gaza, un autre groupe rassemblé autour de l'universitaire Haïdar Eid planche sur une thématique similaire. En Israël, divers représentants de la communauté arabe ont publié ces derniers mois des programmes d'inspiration proche qui appellent à abandonner le caractère juif de l'Etat d'Israël, en préalable à la formation d'une entité binationale.

Réunis à Londres en novembre 2007, des intellectuels juifs et arabes avaient également produit un premier essai de définition théorique de l'Etat unique, une idée qui figura pendant longtemps au programme de l'OLP avant que Yasser Arafat n'opère un virage pragmatique en 1988, en reconnaissant Israël. "Dans les années 1970, penser à une solution à deux Etats constituait un blasphème, explique la chercheuse Leïla Farsakh, membre du groupe de Londres : il a fallu à Arafat près de vingt ans pour faire accepter cette idée à notre peuple. A notre tour de préparer le terrain, pour que dans vingt ans, l'Etat unique puisse être une réalité."

Au sein de la direction palestinienne, ce discours est tabou. Du moins en public. Dans les faits, la déclaration coup de poing du premier ministre israélien Ehoud Olmert à l'issue de la conférence de paix d'Annapolis, le 27 novembre 2007, a laissé des traces. Ehoud Olmert prédisait qu'Israël serait "fini" si la solution à deux Etats s'effondrait et que les Palestiniens réorientaient leur lutte sur le modèle de celle des Noirs en Afrique du Sud.

"Il y a encore deux ou trois ans, lorsque l'on évoquait ce sujet en haut lieu, on était systématiquement taxé de naïf", explique un habitué des cercles dirigeants palestiniens, avant de poursuivre : "Aujourd'hui, Ahmed Qoreï lui-même (le chef des négociateurs) n'hésite plus à brandir la menace d'un Etat unique dans ses discussions avec Tzipi Livni", la ministre israélienne des affaires étrangères. Lors d'un récent discours devant une délégation d'Américains-Palestiniens, Rafiq Husseini, directeur de cabinet du président Mahmoud Abbas, a lui aussi envisagé une telle option.

"Ce débat est sain car il permet de tirer la sonnette d'alarme, dit Leïla Shahid, représentante de l'OLP auprès de l'Union européenne, de passage à Jérusalem, mais sur le fond, cette solution n'est pas valable car nous n'arriverons jamais à faire accepter aux Israéliens ce qu'ils ne souhaitent pas pour eux-mêmes. D'ailleurs beaucoup de Palestiniens préfèrent vivre dans un Etat à eux, souverain, que dans un Etat binational, condamné à être un Etat d'apartheid." De fait, si l'on en croit les sondages, cette solution n'est souhaitée que par environ 25 % de la population. Un chiffre qui pourrait grimper si un règlement du conflit ne se dessine pas d'ici à la fin de l'année.
Benjamin Barthe

Article du Monde paru dans l'édition du 18.05.08.

Espérons juste que l'Etat unique où chaque individu bénéficierait des mêmes droits voit le jour le plus rapidement possible...